Hi guys, aujourd’hui nouveau témoignage avec Marie! J’espère que vous allez aimer lire son parcours autant que moi !

Meet Marie: “Dans mon combat contre l’eczéma mon meilleur allié a d’abord été mon psy”

MON PARCOURS AVEC L’ECZÉMA

Mes premières plaques d’eczémas sont apparues pendant mon année de CE2 sur les mains. J’avais comme des bulles qui me grattaient de plus en plus, et très vite certaines plaques sont arrivées sur le visage en dessous des yeux. Puis, assez rapidement j’en ai eu aussi dans les plis sur les bras et les jambes. Aujourd’hui, mes plaques sont essentiellement situées sur mes mains et entre mes doigts (la joie !). Lorsque je vois apparaitre une nouvelle plaque, je me demande ce que j’ai fait dans la journée qui a pu la déclencher. Parfois, je sais que c’est en lien avec une alimentation trop riche et parfois j’ai seulement passé une journée stressante. Quand c’est les deux, au moins je suis fixée !

Vers le naturel

Avec l’expérience de l’eczéma je dois dire que je ne me dis plus grand chose quand je vois apparaitre une nouvelle plaque à part … flemme ! Je fais avec et j’essaie de limiter les dégâts. J’essaie très rapidement de manger essentiellement anti-inflammatoire et j’attends. Je ne me gratte pas et je suis pas mal dans le contrôle. Si vraiment ça dégénère je mets de la cortisone. Pour rester dans le contrôle et ne pas gratter, je n’ai pas trop de conseils (et d’ailleurs je ne sais même pas si c’est une bonne idée d’être uniquement dans le contrôle). J’essaie juste de m’empêcher de gratter et de me contenir donc c’est une habitude à prendre.

J’essaie au maximum de limiter la cortisone parce que j’ai du mal à m’en défaire après parce que mon corps s’habitue. J’en ai longtemps appliqué sur mon corps sans me poser de questions mais aujourd’hui j’aime bien tendre vers du naturel (cataplasme) mais je n’ai pas trouvé d’équilibre. Mon plus gros problème avec les cataplasmes c’est que mon eczéma est sur mes mains et mes doigts donc je ne peux rien faire le temps de la pose… et ça m’embête. Aujourd’hui, j’ai plutôt choisi l’option de ne surtout pas me gratter et d’attendre parce que parfois la plaque part toute seule.

Dans mon combat contre l’eczéma mon meilleur allié a d’abord été mon psy (donc un peu moi parce qu’il a fallu se lancer ahaha), j’ai essayé de me comprendre parce que mon eczéma s’est déclenché suite à des moments stressants. J’ai appris à comprendre mon histoire et j’ai essayé de faire la paix avec certains évènements de ma vie. Cela étant, j’ai également regardé ce que je mangeais parce que l’alimentation peut déclencher des crises (en tout cas chez moi). Enfin, depuis trois ou quatre ans j’ai complètement arrêté les crèmes prescrites par mon dermato concernant l’hydratation de ma peau (donc hors période de crises). J’achète des crèmes avec une compo clean que je trouve soit en pharmacie soit sur des sites bio du type Aromazone. Je pense que ce qui m’a le plus marqué dans mon combat contre l’eczéma ce sont les regards des personnes autour de moi et leurs remarques. Avec le recul c’est aussi le côté seulement « technique » mis en place pour le guérir parce que le dermato prescrit uniquement de la cortisone et du protopic. Je ne comprends pas pourquoi la prise en charge n’est pas plus globale parce que ça ferait gagner du temps à la personne qui en a et aussi au médecin, dans le sens où c’est plus « simple » d’appréhender quand on comprend pourquoi les crises se déclenchent.

faire avec et vivre avec !

Aujourd’hui je connais mieux mon mode de fonctionnement et je sais quand je risque d’avoir une plaque. Pour autant, je ne gère pas mes émotions et je reste une personne anxieuse mais, au moins, je me comprends mieux qu’il y a quelques années. Selon moi, quand une personne est en crise la pire chose à dire et…« arrête de te gratter » ! Non, il ne faut pas dire ça parce que… fun fact, ça ne fonctionne pas comme ça ! Aussi, je pense qu’il faut prodiguer des conseils quand on sent que les circonstances s’y prêtent ! Il faut réfléchir avant de parler et sentir que c’est le moment. L’eczéma c’est complexe parce que ça touche directement la peau et symboliquement c’est le lien vers l’extérieur donc les personnes en crise sont déjà dans une situation de vulnérabilité. Il faut essayer de faire attention et d’être prévenant si on donne des conseils, please ! Le meilleur conseil c’est d’essayer de se comprendre, de savoir pourquoi les crises se déclenchent et d’être patient. Le plus important est de prendre le temps de se connaitre et de s’entourer de professionnels compétents et humains avec leurs patients.

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FACT SHEET :

Quel est ton âge ? Où vis-tu ?

Je vis entre Angers et Bayonne, et j’ai 29 ans !

qu’est-ce qui te rend heureuse dans la vie ?

Ce qui me rend heureuse, ce sont vraiment les choses simples comme manger avec mes amies, aller me promener et voyager quand je peux. J’aime aussi beaucoup mon travail ! Je pense que cela aide.

quel est ton mantra/dicton favori?

Mon mantra c’est « success is not final ; failure is not fatal ; it is the courage to continue that counts ».

quelque chose qui t’a marquée que tu aimerais nous partager (un livre, un événement, un voyage, etc.)

Beaucoup de choses m’ont marquées telles que mon année Erasmus, certains voyages, certaines rencontres, des lectures ou des films. J’essaie de me nourrir de tout ce que je peux pour m’enrichir et élargir mes horizons. J’essaie de rester dans cet état d’esprit où je suis curieuse parce que je veux encore apprendre et être étonnée. Mon objectif est de ne pas être blasée et de me laisser surprendre.

le meilleur conseil qu’on t’a donné ?

Le meilleur conseil qu’on m’ait donné c’est de me faire confiance.

Un grand merci Marie pour ton investissement et pour avoir pris le temps de nous raconter ton histoire, je sais que ce n’est pas toujours facile. Un témoignage rempli de sincérité !

Si ce témoignage vous a plu, n’hésitez pas à nous le dire en commentaire :)

N’oubliez pas que vous n’êtes pas seuls,

Bisous les Warriors,
Sask ✨